Ce mardi 19 novembre, dans les environs de neuf heures du matin, une vingtaine d'activistes se sont rendus au conseil du contentieux des étrangers pour y bloquer les portes en s'y attachant à l'aide de cadenas. L'action était d'une part symbolique, mais avais aussi pour but de ralentir ou de reporter à plus tard des dossiers d'expulsions de réfugiés. Certains employés se sont montrés très agressifs envers les activistes ainsi que contre les médias alternatifs présents. Ils se sont fait menacés par un homme armé d'une barre de fer qui finit par se calmer seulement à l'arrivée de la police.
Environ deux heures plus tard, les Afghans occupant toujours l'Eglise du Béguinage se sont rendus sur place afin de protester et de se faire entendre. Un porte-parole des Afghans a pu rencontrer un responsable de l'institution afin de négocier. Trente minutes plus tard, le bilan semble positif. Les activistes ont pu se détacher sans violence et sans se faire arrêter par la police. Mais selon Samir, un des principal porte-parole des Afghans, la lutte doit continuer, et cette action n'était ni plus ni moins importante que les autres.
Alex GD / Collectif Krasnyi