Espoir et lumière à Vottem

Vottem| 24-12-2022

Ce 24 décembre comme chaque année un rassemblement à l’initiative du CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers) était était organisé devant le “centre fermé” de Vottem afin de dénoncer la politique migratoire belge.
Cette année la foule a répondu à l’appel puisque plusieurs centaines de personnes (au moins 300) se sont donné rendez-vous devant le centre. Dès 15h30 celui-ci a été entouré symboliquement de bougies.
Après quelques chants les manifestants se sont rendu aux abords direct du centre où France Arets, porte-parole du CRACPE, juchée sur une escabelle a pu entrer en communication avec quelques détenu du centre. Moment très émouvant durant lequel chacun a pu entendre la détresse qui règne au sein de ce qu’il faut bien appeler une prison. Les participants se sont ensuite reliés les uns aux autres avec des rubans pour former une chaîne humaine autour du centre. Pendant ce temps une délégation de deux parlementaire et de représentants de mouvements associatifs a pu se rendre à l’intérieur du centre et remettre à chaque détenu un message de soutien et une recharge téléphonique.

Les centres fermés sont des prisons, rien d’autre, et leur objectif est de briser la résistance des individus face à l’expulsion, par des traitements inhumains psychologiquement et physiquement, pendant toute la détention, avec une violence qui peut être extrême au moment même de l’expulsion” dénonce le CRACPE dont l’action n’est pas que symbolique: “Certains enfermés ont finalement pu être libérés grâce aussi à des avocats dévoués et acharnés. Nous voulons aussi sensibiliser le politique, empêcher d’autres centres fermés d’ouvrir. Nous avons également un impact sur les employés et la direction du centre. Ils savent qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi sinon nous interpellerons des médias ou nous organiserons une manifestation.” déclare encore France Arets.

Actuellement il y a une cinquantaine de détenus retenus dans le centre qui peut en “accueillir” 160. Pourquoi seulement un cinquantaine ? Principalement par manque de personnel…


Frédéric Hérion |  Krasnyi Collective


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