Liège|16-04-2023
En mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en Blegique en tout 6 centres fermés pour étrangers : 127 bis, Bruges, Merksplas, Vottem, Caricole, Holsbeek. Ces centres ont pour objectif de renvoyer vers leurs pays d’origine celles et ceux qui sont arrivé.e.s ici, et n’ont pu obtenir un titre de séjour. Pourtant ils et elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Mais aussi la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation.
24 ans de Vottem, avec une moyenne de 1000 détentions par année, c’est autant de vies brisées…
La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès … de trop nombreux décès. Ce sont des suicides de personnes qui ne peuvent affronter l’insécurité du pays où l’on va les déporter ; ce sont des décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante ; ce sont des décès suite à des grèves de la faim, …. La réalité des centres fermés, c’est qu’une fois que l’on est au cachot, plus personne n’entend vos appels à l’aide.
Plus que jamais, nous réaffirmons nos revendications :
– Suppression des centres fermés pour étrangers
– Arrêt des expulsions
– Pour une politique d’asile et d’immigration qui respecte les Droits Humains
– Régularisation des sans-papiers
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In March 1999, the closed centre for foreigners in Vottem was opened. Today, there are a total of 6 closed centres for foreigners in Belgium: 127 bis, Bruges, Merksplas, Vottem, Caricole, Holsbeek. The aim of these centres is to send back to their countries of origin those who arrived here and could not obtain a residence permit. Yet they have fled persecution of all kinds, be it political, racist, sexist or homophobic, etc. But also war, the consequences of global warming, the misery linked to exploitation.
24 years of Vottem, with an average of 1000 detentions per year, means as many broken lives…
The reality of closed centres is also deaths… too many deaths. There are suicides of people who cannot face the insecurity of the country where they are going to be deported; there are deaths of people put in solitary confinement when their health is worrying; there are deaths following hunger strikes, …. The reality of closed centres is that once you are in detention, no one hears your calls for help.
More than ever, we reaffirm our demands:
– Abolition of closed centres for foreigners
– Stop deportations
– For an asylum and immigration policy that respects human rights
– Regularisation of undocumented migrants
Textes avec l’aimable autorisation du CRACPE
Frédéric Hérion / Brieuc Van Elst | Krasnyi Collective
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