Londres / 27-02-2016 /
Plus de 60.000 personnes ont répondu à l’appel du C.N.D. (Campaign for Nuclear Disarmament) dont Jeremy Corbin et d’autres leaders de parti.
Cette manifestation est la plus grande manifestation anti-nucléaire depuis une génération, depuis 1983 et ce malgré le froid glaçant. Des militants du monde entier se sont réunis à Londres et se sont associés à la population britannique pour exiger le non-renouvellement du programme des armes nucléaires britanniques (TRIDENT).
La manifestation a fait converger les luttes. En effet, les blocs qui la composait étaient des plus divers :
- Care not Warfare bloc
- Green bloc
- Greenpeace bloc
- Labour members bloc
- Student
- Health professional bloc (Medact)
- Student
- No Faith no trident bloc
- Queers no to trident, yes to peace
- #savepassage4all bloc (refugees)
- Scottish bloc
- Vegan bloc
- Veterans for Peace
- Wheel Stop Trident (bicycle, roller, wheelchair, skate, etc)
- Women’s bloc
Dans la tradition anglo-saxonne, il y avait presque autant de pancarte que de manifestants. Celles-ci faisaient entendre une voix de raison dans cette période troublée
- Books not Bombs
- Homes not Bombs
- NHS not Trident
- Climate not trident
- Refugees welcome here
- Stop trident
- etc
Le meeting en fin de manifestation a rempli l’entièreté de Trafalgar square. Toutes les prises de paroles ont mis en avant le cout délirant de 41 milliards £. Elles ont toutes demandé à ce que cet argent soit consacré au service public, à l’éducation, la santé, la culture, à la création d’emploi qui servent la population, d’emplois qui améliore la situation sociale du pays a contrario d’emplois dans les armes de destructions massives. Elles ont toutes rappelé l’horreur de l’impact humanitaire et environnementale de ces armes et leur immoralité : leur pouvoir d’annihiler en moins d’une seconde des millions d’être humains, d’animaux, de plantes ; toute vie.
Jérôme Peraya / Krasnyi Collective