Bruxelles / 20-02-2021
A l’appel #stillstandingforculture plus de 300 rassemblements ont eu lieu dans toute la Belgique rappelant le caractère essentiel de la culture, et l’iniquité dont elle souffre dans les interdictions liées à la gestion de la pandémie de COVID.
Des actions souvent tolérées, et d’autre moins comme à Bruxelles où une présence policière a entrainée des contrôles abusifs dans le quartier de la Bourse pour dissuader les manifestant·es de faire des actions dans le quartier, et pour les renvoyer vers la place Saint-Catherine.
De là où nous sommes, chacun·e avec nos moyens et nos spécificités. En campagne, en ville, dans la circulation, dans les transports en commun, dans les files d’attente, les lieux de consommation, les musées ou les lieux de culte, sur les ondes, les trottoirs, les vitrines, les murs ou les façades, dans les rues, ou sur nos balcons …
Partout où la société continue de tourner, partout où nous le pourrons malgré les importantes restrictions de libertés, nous ferons culture ! Solidairement avec toutes les personnes et tous les secteurs frappés par l’épidémie ou par sa gestion.
En revendiquant une approche de l’épidémie qui se soucie des risques sociaux, psychosociaux et économiques, des droits et des libertés.
En célébrant la journée mondiale pour de la justice sociale, nous rappelons aussi que ce sont les plus faibles qui pâtissent et pâtiront le plus de cette crise.
Appel
Samedi 20 février, on fait culture !
De là où nous sommes, chacun.e avec nos moyens et nos spécificités.
Nous ferons culture en campagne, en ville, dans la circulation, dans les transports en commun. Nous ferons culture dans les files d’attente, les lieux de consommation, les musées ou les lieux de culte. Sur les ondes, les trottoirs, les vitrines, les murs ou les façades. Dans les rues, ou sur nos balcons.
Partout où la société continue de tourner, partout où nous le pourrons malgré les importantes restrictions de libertés, nous ferons culture ! Solidairement avec toutes les personnes et tous les secteurs frappés par l’épidémie ou par sa gestion. En revendiquant une approche de l’épidémie qui se soucie des risques sociaux, psychosociaux et économiques, des droits et des libertés. En célébrant la journée mondiale de la justice sociale, en rappelant que ce sont les plus faibles qui pâtiront le plus de la crise. Parce que cela a plus de sens que jamais !
À partir du 20 février, nous ne passerons pas une nouvelle journée à comptabiliser les vues d’un énième streaming. Nous ne nous soucierons plus de savoir si la culture est censée se situer avant ou après les salons de coiffure, les auto-écoles, les parcs de bungalows, les soldes ou les zoos. Nous n’attendrons pas l’hypothétique “printemps culturel” qu’on nous promet : nous le ferons advenir !
Ceci est un appel à agir à travers le pays.
Un appel à des actions spontanées ou programmées, collectives ou individuelles, mais surtout vivantes et exprimant la diversité des pratiques du champ culturel !
Chacun·e (usager·ère ou travailleur·se, personne physique ou organisation, lieu…) peut s’emparer de cet appel à sa manière et agir à partir de ses réalités, de son médium de prédilection, de son ancrage territorial, et tout simplement de ses envies et de ses possibilités…
Jouer sur un balcon, projeter dans une église, s’afficher dans une vitrine, performer devant un magasin ou dans un hall de gare ; transformer un cinéma en musée, une salle de spectacle en librairie ; organiser à notre tour nos “soldes” de films morts-nés, de festivals annulés, de poèmes jamais lus, de décors empilés dans les caves de théâtre… Les possibilités ne manquent pas malgré les règles actuelles dont nous voulons démontrer l’inéquité et l’absurdité.